Entrée dans la taverne des Méchants

En poussant la porte de cette drôle d'auberge, le sentiment que je n'étais pas prêt d'en sortir me glaça... Peut être était-ce la couleur des murs, rouge délavé qui me rapellait le sol d'un champs de bataille, ou bien cette inscription à l'entrée: "Etranger, ici tu n'es pas le bienvenu... Nous sommes méchants et nous t'égorgerons au moindre faux pas... ou même juste pour le plaisir!".
Toujours est il que l'atmosphère de ce lieux ne me rassurait point. Cela faisait pourtant 10 saisons que j'avais quitté Alhanroël avec mes hommes... Nous avions jusqu'alors pillé des centaines de villages, tué des milliers d'opposants et rencontré bien des avaries... mais pour la première fois je sentais la sueur ruisseller sur mon visage et les battements de mon coeur s'accélerer. Peut être était ce cela le sentiment des faibles devant l'inconnu, comment les romains appellent ils ça déjà? Ha oui! Serait ce la "peur"?
Rejettant ces pensées inutiles je m'engageais dans cette taverne en serrant un peu plus fort "Henethril", ma hache de guerre. Dans la pénombre je ne pus distinguer les visages des étranges personnages qui joncheaient le sol de l'auberge... Etaient ils ivres, ou bien mort d'une quelconque bagarre? J'enjambait trois corps inertes sans m'attarder et m'adressait au tavernier: "Sers moi ta spécialité l'ami!". L'homme à la mine patibulaire me tendit une chope et me répondit en souriant curieusement: "Je ne suis pas ton ami... Ca fera 10 livres." Je déglutit en entendant le prix... Mais le regard insistant de l'aubergiste me dissuada de contester. Je posais donc les pièces sur le bar et buvais ma chope en vitesse pour repartir le plus vite possible.

* Une verte prairie, dans le ciel le soleil brille, au loin une rivière chante, le vent souffle doucement et les jonc s'agitent délicatement.....
Les corbeaux volètent et se posent un peu partout....
Au loin le hurlement des loups ce fait entendre...
A mes pieds gisent ces satanés romains qui ne voulaient pas me laisser prendre un peu de bois et de terre dans leur réserve...
Au tour de moi mes hommes chantent en vidant les tonneaux de mauvaise bière romaine....*

Une douleur me réveilla brutalement..
Ou étais je .....
Ah oui dans la taverne ...
je me souviens uen fameuse beuverie entre méchant
Je secouais ma main, j'avais dessus une trace de botte..
Je me soulevais difficilement pour voir qui avais osé faire cela

"Et toi l'étranger tu ne vas pas partir si vite tout de même ...."

La brute épaisse relacha son étreinte et me laissa reprendre mon souffle... Il avait surgit de nul part et s'était mis à m'étrangler alors que je le croyais mort quelques instants auparavant.
J'aperçu alors un petit être au longs cheveux... Elle semblait être une fée parmis toutes ces brutes. Je remarquais que la brute semblait craindre la femelle... "C'est donc elle la patronne" me dis je en murmurant...
Elle me cria un ordre... Ma reconnaissance pour m'avoir sauvé la vie me poussa à l'exécuter.

tout en bougonnant je relachais l'intrus

"C'est pas juste c'est moi qui l'avais vu le premier"

Après avoir enterré une dizaine d'homme, voila que la femme me demandait de tuer un récalcitrant peu disposé à rejoindre la tombe... En me penchant sur lui, je reconnut Ulrik, un ancien compagnon d'armes lorsque nous étions à l'académie... Il me souffla: "Amérix mon frère...Relèves moi et débarrassons nous de ces barbares...". J'avais déjà réfléchit à cette éventualité c'est pourquoi je lui répondit aussitôt: "Désolé mon frère...ils sont trop nombreux. Une de nos vies peut être sauvée... Je combattrai avec ton souvenir" Henethril s'abattue sur lui. Je le poussais rejoindre les autres en essuyant une larme. C'en était trop, maintenant il fallait partir, par la force ou par la ruse...

Je soulevais une pinte de bière et faillit m'étrangler de rire...
"Baj ...
Tu as eu raison de le garder ... on s'amuse plus longtemps avec un vivant"

Les deux énergumènes s'étaient endormis depuis dix bonnes minutes... Les autres survivants présents dans l'auberge ne semblaient pas me porter attention. Je décidais de tenter ma chance. Je me laissais glisser de ma chaise, doucement je rampais derrière le comptoir puis prenant mon courage à deux mains je m'élançais à travers la sortie.

*BOUM*

Je retombais assomé, mais que s'est t'il passé encore? Avant de sombrer, je distinguais une silhouette floue dans l'entrebaillure de la porte... oui c'est ça j'avais du me cogner contre cet espèce de géant... C'est pas encore fini me dis-je en m'effondrant.

Je posais mon pied sur la pièce

"C'est Pile, il est à moi "

*se gratte la tête*
Et si on le coupe en deux je te donne le haut et je garde le bas ?

Je regardai d'un air amusé bajka et jarjar.

J'était assis dans un coin sombre de la pièce avec ma pinte quand tout à coup, la porte d'entrée s'ouvrit à nouveau.

Tous les regards se tournèrent vers ce nouveau venu.

Un homme minuscule entra dans la pièce...

Bon d'accord je te le laisse

*marmonne*
les tonneaux de la cave et les buches....

Oui, de suite très chère bajka.

Je bu d'un trait le reste de ma chope.

Je me levai du morceau de bois qui me servait de siège et m'avançai vers ce petit homme étrange qui venait d'entrer.

J'avançai droit vers lui, il ne bougai pas. Arrivé à un metre de lui, il se mit à genoux et me pria de l'épargner.

Surpris, je lui dit:

_" Que fais-tu ici si tu ne veux pas mourir?

_ Je viens voir Bajka, Bajka la méchante.

_Qu'est-ce que tu lui veux ?

Il ne répondit pas...

(continuez ^^)

J'avais bien l'impression que ma dernière heure avait sonnée lorsque ce petit être entra dans la pièce...
"Ouf, un nouveau souffre douleur pour les cinglés de cette auberge!" me dis-je en me relevant.
Tout en essuyant la poussière de mon pantalon une idée folle parcourue mon esprit... Si je ne veux pas être du côté des exploités, je pouvais peut être rejoindre le camp des exploitants!

Le dénommé Pierre interpellait le nain. Lorsqu'il eut fini je m'adressais aussitôt à lui:
"Alors le nain, que viens tu faire ici? Si tu crois trouver ton bonheur ici c'est perdu d'avance... va plutôt cirer les belles chaussures de madame!", je désignais celle qui se faisait appeller Bajka.

Si je pouvais avoir la patronne de mon côté, je pourrais peut être me faire accepter parmis ces brutes sanguinaires... et pourquoi pas y prendre plaisir!

Le jeune homme qui était le dernier survivant, se leva et ordonna au nouveau venu de cirer les chaussures de notre chère et adorable Bajka.

Il regardai le nain d'un air méprisant. Celui-ci s'exécuta.
Il s'avançai vers Bajka et doucement il se mit à genoux.

Il commença à fouiller sa poche et sortit un morceau de tissu.

Soudain, tout se passa en un instant. J'entendi un bruit de métal puis je vis le nain décoller et s'enfoncer bruyament dans le mur derrière le comptoir.
Un couteau était au pied de Bajka et Jarjar se tenait debout la jambe en l'air. Il venait de donner un énorme coup de pied dans ce petit machin.

J'accouru vers Bajka pour voir si elle n'avais rien.

PIERRE: Bajka est-ce que vous allez bien?

BAJKA: Oui Pierre, Jarjar est intervenu juste à temp. Je crois bien que cette chose à voulu me tuer... Jarjar pour te remercier, je te laisse ce nain. Fais-en ce que tu veux.

JARJAR: Merci Bajka. Heuresement que je remontai de la cave à ce moment là... Je m'occupe de cette petite m*rde.


Il passa derrière le bar, attrapa le nain par les cheveux et le tira jusque devant la trappe qui menait à la cave.
Il le poussa le nain, un bruit sourd retenti. Jarjar descendit l'escalier accompagné de sa fidèle hache. Il referma la trappe




Le silence...



Tchak!



Quelques secondes après, la trappe s'ouvrie et Jarjar sorti avec la tete du nain à la main.

Tous les méchants présents dans la taverne explosèrent de rire

Je me tournai vers le jeune survivant. Il était tétanisé.

Argl, le nain venait d'être décapité... Cet idiot avait tenté de s'en prendre à leur chef... Voilà donc ce qu'il en coûte de se rebeller par ici... Je déglutit.

Bien, cela confirmait mon impression de tout à l'heure. Ici il fallait pencher du bon côté... et le bon côté c'était celui des cinglés ! La patronne m'interpellait à nouveau. Elle me proposait de les servir, plutôt que de finir la gorge tranchée... Je lui adressait en retour:

"Pourquoi vous servir? Nous pourrions parler d'une association..."

Le sourire machiavélique que j'aperçu sur son visage me laissa penser que j'avais touché juste.

La hache s'était arrêtée à quelques centimètres de mon crâne... L'attaque s'était produite tellement rapidement, je n'avais pas eu le temps de brandir mon bouclier. Mais ELLE l'avait fait à ma place, en un instant elle s'était interposée entre le tueur et moi... La vitesse de son mouvement et la force avec laquelle elle avait stoppé mon adversaire me fit froid dans le dos. Quelle terrible guerrière faisait elle!

"Sauvé, elle a accepté ma proposition." pensais-je.

Je la remerciais:

"Que puis je faire pour vous maîtresse?"

Et j'attendais ses ordres avec impatience.